Les 7 Sens - Liena Doris

Les 7 Sens - Liena Doris

1 - Réaction à un article L'asexualité des êtres humains.

Réaction à un Article.

 

L'abstinence sexuelle ou Asexualité.

 

 

Ou comment un article vous rassure de ne pas avoir désir ou d'orgasme.

 

Article  Le Figaro "L’asexualité, une orientation souvent prise à tort pour une maladie."

 

 

 "Tout le monde ne court pas après l'amour."

 

Horreur ! L'article commence très mal. Si, si !

 

Tout le monde devrait courir après l'amour. Mais, il est vrai que pour cela, il faudrait déjà s'aimer soi-même... Sincèrement, qui s'aime vraiment aujourd'hui ? Avec ses défauts et ses qualités ? Qui aime son physique (sans maquillage ou chirurgie esthétique) ? Qui se sent heureux dans sa vie, avec ou sans personne ?

 

La première "réalité", c'est qu'il est impossible d'être avec une personne "idéale" si nous-mêmes nous ne nous sentons pas "idéale."

 

3 - Réaction à un article Le Figaro.jpg
 

 

Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que nous devons être "idéale", au moment de la rencontre, mais que nous sommes conscients de pouvoir être une personne idéale, et que ce qu'il nous manque pour nous améliorer, c'est justement cette personne qui va nous aimer et nous faire "grandir" vers notre idéal. NOTRE idéal, pas l'idéal de l'autre. Soyons clairs !

 

Ce que nous imposons aux autres et aussi ce que nous imposons à soi-même.

Ce que nous imposons à nous-mêmes, nous l'imposons aux autres.

Dans les deux sens.

 

--> La preuve par l'exemple : N'avouez-vous jamais remarqué le mimétisme physique ou intellectuel qui existe chez certains couples ? Vous-même, si vous êtes en couple, vous sentez-vous à la hauteur de l'être aimé, moins, plus, égal ? La personne avec qui vous êtes en couple, vous rassure-t-elle pour ce que vous êtes ou vous pousse à devenir meilleure ?  Ou vous rabaisse, vous maintient dans ce que vous pensez être ?

 

Cela ne devrait pas exister, mais... Dans un autre sens, si nous nous sentons "moins" et que nous sommes avec une personne que nous pensons "plus", soit nous nous élevons à son niveau, soit nous "descendons" l'autre à notre niveau...

(Une explication à toutes les disputes de couple ? OUI !)

 

 

Ce qui est d'ailleurs confirmé par la seconde phrase de l'article : " Parmi elles figurent les abstinents volontaires, pour des raisons personnelles, par choix."

 

Quelles sont les raisons personnelles (hormis pour le cas des prêtres, cité par la suite) ? Comment avoir envie, espéré un orgasme du feu de "dieu" (pour une fois qu'il sert à quelque chose, celui-là) si nous n'aimons pas notre corps, ou une partie de notre corps ? Comment avoir un orgasme du feu de "dieu", si nous pensons que nous ne le méritons pas ? Et, "pire" si nous-mêmes, nous ne nous sentons pas capables d'amener l'autre à l'orgasme...

 

Et, comme, nous sommes peu à savoir ce qu'est un "vrai" orgasme... [Hé ! Ho ! Les hommes sont en train de découvrir que les femmes ont un clitoris.] Êtes-vous certains, surtout vous "mes"dames, d'avoir déjà eu, un "supra" orgasme ?

 

"C’est le cas des prêtres. Pour ne pas faillir à leur vœu de chasteté, ils élaborent des stratégies et un mode de vie pour ne pas céder à la tentation, intellectuellement et pratiquement."

 

C'est surtout cette phrase qui m'a donné envie d'écrire cet article-réponse.

 

"Prêtres" mis à part. "Ils élaborent des stratégies et un mode de vie"... Et, si finalement, il n'y a avait pas que les prêtres qui élaboraient des plans pour ne pas être tenté ?

 

A réfléchir, deux petites secondes sur cette phrase, elle veut dire que nous sommes capables (ou essayons, tout du moins) de conditionner notre "cerveau" pour ne pas ressentir ce qu'il aimerait peut-être ressentir. Et, si jamais cela ne suffit pas, nous ajoutons un mode de vie plus stricte... Ou, dans l'autre sens. Si, notre mode de vie ne suffit pas pour rester "chaste", nous y ajoutons le conditionnement notre esprit, grâce à toutes les meilleures excuses du monde...

 

 

Résumons : Nous ne nous aimons pas vraiment et pour nous rassurer d'être ainsi, nous élaborons des stratégies pour ne pas être aimé à notre juste valeur !

 

#CQFD !

 

De là, effectivement, l'article sert à rassurer les personnes qui ne s'aiment pas et préfèrent l'abstinence à un orgasme du "feu de dieu" !

 

Et, comme à chaque fois que nous voulons nous rassurer qu'une chose est "possible" ou pas. Nous allons chercher tout un tas de raison pour nous le prouver.

 

"[...] Peut-être des événements pendant la vie embryonnaire, ou pendant les premières années de vie. Personne n’a de réponse."

Dr Pierre Desvaux, président du Syndicat national des médecins sexologues.

 

"Personne n'a de réponse." Ou personne ne veut admettre la réponse, parce que oui, cela vient bien de nos premières années de vie et l'éducation que l'on reçoit. Comment apprendre ce qu'est l'amour si nos parents ont une fausse image de l'amour ? (Je vous rappelle que les hommes découvrent à peine le clitoris des femmes...)

 

Autant, nous ne choisissons pas du tout le fait "merveilleux" d'être homosexuel, autant si, l'asexualité est un choix inconscient. Nous nous servons de l'un pour rassurer l'autre.

 

Ce qui me fait d'ailleurs penser aux fameuses et horribles thérapies de conversion. Ce que certains veulent imposer aux homosexuels, est aussi ce qu'ils souhaitent s'imposer à eux-mêmes. Confirmé par une phrase déjà citée : "Ils élaborent des stratégies et un mode de vie pour ne pas céder à la tentation, intellectuellement et pratiquement."

L'homophobie et toutes les violences qui s'y attachent ne sont que ça ! Des stratégies et un mode de vie que les "hétéros" s'imposent et veulent imposer aux autres à cause de leur croyance. Quelles que soient ces croyances. La religion, le manque de confiance en soi, la non-connaissance de soi.

 

"Cela n'a rien de pathologique !" Merci l'article est terminé, je viens de démontrer que c'est une pathologie. Ne pas s'aimer consciemment ou non est une pathologie.

 

"L’asexualité ne figure dans aucun classement des maladies psychiatriques. Ces personnes se reconnaissent simplement dans une vie sans sexualité."

Madeleine Gerardin-Toran, sexologue dans le service de médecine de la reproduction au CHU de Lyon.

 

Ils ne se reconnaissent pas, ou ne sentent-ils pas capable de ? Parce que si, au fond, la raison est qu'ils ne s'aiment pas... C'est une pathologie.

 

Mais, il est vrai aussi que la psychologie et la psychiatrie n'ont jamais pris en compte l'être humain dans son ensemble, mais seulement à se rassurer d'être ou ne pas être.

 

La fameuse résilience...

 

" Ainsi, des personnes qui prennent du plaisir, qui ont des orgasmes, auront envie de renouveler l’expérience, alors que celles qui ne connaissent pas ces sensations, ou s’en privent verront peu à peu leur appétit sexuel et leur désir diminuer et s’éteindre."

Madeleine Gerardin-Toran.

 

"Celles [les Personnes] qui ne connaissent pas ces sensations ou s'en privent."

Ce sont les mêmes. C'est par méconnaissance que nous nous en privons. Une vision "infernale" de ce que pourrait être ce ressenti...

"L'orgasme, c'est l'enfer..."

 

Ou.

 

Pour celles et ceux qui le connaissent, la "peur" de ne plus le ressentir à nouveau.

 

Dois-je évoquer aussi le fait que soi-disant, mentalement, nous pourrions arriver à dominer notre libido, jusqu'à l'éteindre, comme nous nous éteignons nous-mêmes ?

 

N'est-ce pas une belle raison de ne pas s'aimer et de trouver la meilleure excuse du monde, pour ne même plus y penser ?

 

Nous valons mieux que ça. Commençons à nous aimer personnellement, sans restriction de pensée ou d'imposition de la "morale", et ensuite, vous trouvez la personne idéale. Que ce soit vous ou l'autre.

 

Liéna Doris Pour #Les7Sens.

 

 



26/10/2019
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Santé & Bien-être pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres